À la recherche du contenu attractif pour votre blog

Si vous créez du contenu, c'est une question que vous vous êtes sûrement déjà posée : comment faire pour être lu par le maximum de personnes ? Bien sûr, il existe différentes manières d'atteindre le lectorat, comme les réseaux sociaux ou le référencement naturel (à travers le choix des mots-clés). Mais une fois atteint, comment attirer son attention ? Quelle est la "formule magique" qui va le pousser à cliquer sur le lien et à consommer le contenu (si possible, jusqu'au bout) ? Et tant qu'on y est, comment l'inciter à se diriger vers d'autres pages du site ?

À vrai dire, il existe bien une formule : " le contenu est roi " (R.O.I. ou retour sur investissement en webmarketing). Hélas, elle n'est pas magique. Mais si la baguette pour augmenter son trafic reste encore à inventer, il existe d'ores et déjà un certain nombre de pistes à suivre pour créer du contenu attractif. 

À la recherche du contenu attractif !

Soigner le visuel de vos contenus 

Quand on parle d'attirer l'attention, la première chose à faire est de soigner l'aspect visuel de son contenu. Dans l'idéal, vous disposez d'une charte graphique définissant l'identité visuelle de votre site. Sans aller jusque-là, vous devez au minimum avoir une idée en tête de la façon dont vous vous le représentez. Il s'agit de souligner le fond par la forme. En plus d'être joli, le visuel doit saisir l'essence même de votre contenu. Un certain nombre d'outils gratuits sont à votre disposition pour cela. On pense notamment à Canva ou à Gimp. Des banques d'images proposent gratuitement de nombreuses photographies dans lesquelles vous pouvez piocher pour vos contenus. Attention toutefois, vous n'êtes pas le seul à consulter ces sites dont les images inondent le web. Prenez votre temps pour trouver la perle rare à la fois esthétique et pertinente. N'hésitez pas à investir de l'argent si vous le pouvez.

Un contenu intelligible sans fautes de français

Vient le moment de s'attaquer au contenu en personne, si vous me passez l'expression. D'ailleurs, il est fort possible que vous débutiez par cette étape. Autant le lectorat est avant tout attirer par le visuel, autant la rédactrice ou le rédacteur est en premier lieu préoccupé par ce qu'il a à raconter. Tout d'abord, un contenu attractif respecte l'orthographe et la grammaire.

A l'ainstar dun vizuel hideu, 1 text bouré 2 fote de francé et imédiatemmant perséceptible part leu lekteur ki ora to fé deu quité le cite.

(Et donc là, logiquement, vous devriez tous être partis).

(C'est malin).

(Ça m'apprendra à faire des démonstrations par l'exemple)

(Ah non, vous êtes toujours là ! C'est sympa, merci!)

(On peut donc continuer).

Pour cela, nul besoin de manier la plume comme Victor Hugo ou Marcel Proust (en même temps, vous tapez au clavier). Au contraire, faites simple : c'est le meilleur moyen d'être compris par votre lectorat. Cette méthode a un nom : K.I.S.S.

K.I.S.S. : une méthode de rédaction simple et directe comme un bon riff de guitare.

Il ne s'agit pas de la reconversion d'un ancien groupe de Hard Rock dans la rédaction web mais des initiales de la formule "keep it simple and straightforward" ou "laisse-le simple et direct". Cela consiste à rédiger des phrases courtes qui vont à l'essentiel. Autrement dit, comme le disait un certain Nicolas Boileau :
"ce que l'on conçoit bien, s'énonce clairement,
et les mots pour le dire arrive aisément". (L'art poétique, Chant I, 1674).
De même, il est recommandé d'éviter dans la mesure du possible le jargon. Bien sûr, tout dépend de la cible et du domaine. Au minimum, placez des liens vers des wiki ou mieux, mettez en place un glossaire pour les termes techniques. Vous ferez d'une pierre deux coups. D'une part, vous aidez le lecteur dans la compréhension du texte. D'autre part, cela vous permet de mettre des mots-clés dans l'optique du référencement. Sinon, n'oubliez pas d'expliquer toutes abréviations, sigles et autres acronymes.

Lorsque vous avez terminé, faites une pause. Puis, entamez la phase de relecture, indispensable pour repérer les coquilles et corriger les fautes. Si possible, demandez à une tierce personne de relire à votre place : elle sera d'autant plus "sensible" aux fautes qu'elle n'aura pas pris part au texte.

Une histoire de style

Bon.

Vous avez un contenu expurgé de toutes fautes de Français. Pour autant, quelque chose cloche. "La mayonnaise ne prend pas". Pour filer la métaphore, on dirait qu'il manque de goût, voire qu'il est indigeste. En bref, ça manque de style.

Nous avons un peu abordé le sujet précédemment en conseillant d'être simple et direct. En réalité, c'est un peu plus compliqué que ça. Selon le domaine, vous serez obligé d'être un peu plus technique ou d'adopter un certain registre de langage. L'humour peut être un bon moyen de rendre un contenu attractif à condition que ce soit drôle (une évidence) et adapté à la situation (afin d'éviter tout embarras façon Malaise TV).

Le storytelling, En ça marche !

Une autre méthode qui marche bien est le storytelling. Si vous ne savez pas comment écrire votre texte, racontez une histoire. Il s'agit quelque part d'un langage universel qui capte irrémédiablement l'attention du lecteur en partie car il génère des sentiments. Or, rien de tel que d'émouvoir l'internaute pour le marquer et rendre son contenu attractif. Pour preuve, un certain Emmanuel Macron a été élu Président de la République française en recourant à cette méthode.

À l'instar de la charte graphique pour l'aspect visuel, il peut être judicieux de définir son style dans le cadre plus large d'une ligne éditoriale.

Trouvez des titres pertinents

Ça y est ! Vous avez un visuel personnalisé et attractif. Votre texte est nickel sur le plan de la grammaire et de l'orthographe. Sauf que votre titre est... Comment dire ? Bidon. Il ne donne pas envie de lire la suite. Il suscite l'ennui. Il est générique au possible...

Bref, il ne donne aucune envie de cliquer dessus.

Pour susciter la curiosité du lecteur, il faut savoir "manier la carotte". Autrement dit, vous devez l'appâter avec un ingrédient. Et cet ingrédient, c'est de l'information : en reflétant votre contenu, votre titre propose au lectorat une information susceptible de lui en apprendre plus sur un sujet donné. D'où le succès de formules du type "Comment rédiger un titre de qualité" ou "10 conseils pour rédiger un titre accrocheur". Utiles, ces titres sont centrés sur le consommateur. Ils donnent l'impression de lui rendre un service. Attention toutefois à ne pas en abuser et tomber dans la routine. Il convient également de ne pas être racoleur avec le clickbait (littéralement, "appât à clic" ou, plus prosaïquement, "putaclic"). Il s'agit d'une technique extrêmement agressive pour générer du trafic. À éviter si vous proposez du contenu sérieux ou à manier avec précaution si vous souhaitez faire un buzz éphémère.

Dans tous les cas, n'oubliez pas de placer vos mots-clés dans l'optique du référencement.

Récompensez le lecteur

Enfin !

L'internaute a cliqué sur votre lien. Pourtant, une fois le Saint Graal obtenu, tout reste à faire. Il s'agit dorénavant de voir au-delà du bout de son clic en incitant le lecteur à lire votre contenu jusqu'au bout, signe qu'il aura apprécié l'expérience. Mieux, cela peut être le préalable à une visite plus en profondeur de votre site voire à une action de la part de l'internaute.

Soyez généreux avec votre lectorat.

Une fois que ce dernier a cédé à l'appât, il convient de le récompenser. Quelque part, c'est un échange de bons procédés : il vous apporte du trafic, vous lui donnez quelque chose en échange. C'est du gagnant-gagnant, comme on dit. Sauf qu'en l'espèce, vous allez faire en sorte que le gagnant, c'est lui. Pour cela, il existe plusieurs tactiques possible :
  • soit vous adoptez la technique de l'entonnoir ou de la pyramide inversée en vigueur dans la rédaction web. Elle consiste à placer l'information clé en début de texte (dans le chapô), suivie des détails et des explications dans les paragraphes suivants. Cette méthode est scientifiquement fondée puisque, selon une étude du Nielsen Norman Group, l'intérêt de l'internaute s'érode au fur et à mesure du texte. 
  • soit vous récompensez le lectorat à intervalles réguliers c'est-à-dire que vous parsemez votre texte d'informations susceptibles de maintenir son attention. Dans cette hypothèse, il faut éviter de commencer "sur les chapeaux de roue" ce qui risque de frustrer l'internaute par la suite. À l'inverse, il ne faut pas attendre la toute fin pour octroyer la "cerise sur le gâteau" sous peine de voir l'internaute décrocher bien avant.
Évidemment, il est possible de combiner les deux méthodes. Sachez qu'il peut être pertinent de laisser le meilleur pour la fin afin que l'internaute quitte le contenu sur une bonne impression : c'est l'effet de proximité.

Pour finir, appelez à l'action

Ce dernier est d'autant plus pertinent qu'il prépare le lectorat à la dernière étape de la consommation de votre contenu : l'appel à l'action.

Appel à l'action. Allégorie.

Bah ouais.

Il ne faut pas que tous vos efforts pour créer du contenu attractif ait été vain. Si l'internaute a trouvé ce qu'il était venu cherché, il faut à votre tour que vous soyez récompensé surtout si vous poursuivez un objectif marketing.

Il est donc plus que recommandé de conclure votre texte par un appel à l'action avec un lien ou un bouton pour ce faire : commentaire, partage sur les réseaux sociaux, inscription à une newsletter, lien vers un produit...

D'ailleurs, comment avez-vous trouvé ce billet ? N'hésitez pas à laisser votre avis en commentaire et à partager ce contenu sur les réseaux sociaux !

Commentaires

Articles les plus consultés